Je plussoie. Bien que n'ayant pas pu faire le Crisis, je rejoins très largement l'analyse de Bross qui vient corroborer mon sentiment et mon expérience de "bi-classé" GNiste depuis une dizaine d'années et airsofteur depuis 5 ans.
Je me suis permis de diffuser le lien sur facebook et sur les forums respectifs des assos de Gn et d'airsoft avec qui je joue le plus régulièrement.
Je partage le sentiment comme quoi ces deux activités abordent un but commun par des vois différentes : l'immersion.
Dans l'airsoft, de manière matérielle et comportementale : tenues ultra-travaillées, répliques, volonté farouche d'effectuer les tâches et missions quotidiennes du personnage (patrouilles, fortifications, gardes statiques, combats).
Dans le GN, d'un point de vue intellectuel et théâtral, par l'appropriation d'un personnage avec son caractère et son mode de pensée, et par son interprétation, notamment dans l'échange.
Les deux pêchent généralement là où l'autre excelle : pour le GN moyens de simulation peu convaincants et tendance à oublier le rôle et la rang social du personnage (voire toute vraisemblance dans les pires cas) pour aller comploter à la destruction du monde, pour l'airsoft un déficit d'appropriation d'un personnage dans sa dimension personnelle.
( je ne fais ici d'ailleurs que synthétiser une partie des propos de Bross)
La rencontre des deux, si l'on réussit à abattre réticences et incompréhensions, peut donner au jeu une réelle cohérence et une dimension plus "totale". Miam.